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Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] Xqe6a9 Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] Img-224909knfqf Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] Ffd2bq
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 Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ]

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Eliezer Lucky A. Cole

Eliezer Lucky A. Cole

◊ avatar : Tom felton
◊ messages : 76

- welcome in shutter island
Groupe: Bâtiment C
Âge du personnage: 26 ans
Raison de sa présence sur l'île: Il vaut mieux que vous ne le sachiez pas...

Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] _
MessageSujet: Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ]   Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 12:41



    Cela fit maintenant une bonne demi-heure que je l'observai ruminer de la bouche, détaillant les mouvements langoureux de ses lèvres qui laissèrent des mots bien futiles à mon goût s'échapper de sa bouche pulpeuse. Les paupières descendèrent et se relevèrent à un rythme régulier, faisant vibrer ses fins cils avec nonchalance et laissant ses perles énigmatiques toiser l'insignifiante créature que je devais être à ses yeux. Un lourd silence s'installa autour de moi, je fis abstraction de toute vibration et me laissai aller dans un courant d'indolence, ignorant superbement la jeune femme qui tenta de jouer parfaitement son rôle de psychologue. Celle-ci ne sembla même pas avoir remarqué mon manque d'attention à son égard et, profitant de cet instant de répis, je laissa mon regard bleu acier suivre la ligne de sa mâchoire pour aboutir à la courbe sensuelle de son fin et petit menton. Je poursuivis ma route en imaginant sa carotide, amorçant une habile descente jusqu'à ses clavicules qui me donnèrent l'irrépréssible envie de les toucher et de les goûter. Qu'y puis-je? C'est mon péché mignon...les clavicules. Les deux clavicules s'épousèrent avec magnificience pour donner vie à une légère vallée qui donna naissance à deux sommets malicieusement dissimulés sous des draps blancs, la canaille! Je soupirai de désarroi, imaginant le corps délicieux qui pourrait se cacher sous ces tissus que je me serais fait un plaisir d'ôter si je n'avais pas été soumis à une bonne éducation.

    "Monsieur Cole, je vous prierai d'être attentif!"

    Ah, elle a enfin remarqué! Un enième soupir s'extirpa de mes fines lèvres endormies, ne pouvait-elle donc pas se taire? Que les femmes sont fatiguantes à parler sans cesse et, à force de les écouter, mes neurones se ramollissent, tant par l'ennui que par l'exaspération. Que veut-elle que je lui dise? Oui, j'ai tué pas mal d'innocentes personnes, oui j'ai une double personnalité et des sautes d'humeur qui me donnent de violentes envie de commettre un meurtre...et si elle continue à jacasser comme une dinde, je crois bien ne plus pouvoir me contrôler.

    "Quand vous daignerez susciter mon intérêt, alors là, je vous écouterai...peut-être, c-h-é-r-i-e..."

    Un sourire mauvais naquit à la commissure de mes lèvres, je reniflai discrètement avant de me relever pour dominer cette pimbêche, lui jetant mon plus beau regard persifleur. Elle glapit et me toisa avec inquiétude avant d'appeler un de ces nombreux bodyguard avec qui j'eus pas mal de confrontations. Mais à peine eut-il franchi le seuil de la porte derrière laquelle je me cachai, que je l'attrapai par le cou et lui coupai toute possibilité de gémir en posant brusquement ma main sur sa bouche. Surpris, il n'eut le temps d'intercepter mon attaque, je lui fis une légère entaille au niveau de l'artère carotide externe avant de lui assener un subtil coup de poing pour le déstabiliser et le laisser s'échouer au sol. Résumé de la situation: un bodyguard inconscient et une psychologue terrorisée qui s'apprêta à donner l'alerte. Le sang ne fit qu'un tour dans mon cerveau avant de réagir, je m'éclipsai du bureau, la matraque du bodyguard en main, et me hâtai promptement dans le couloir. Lorsque j'arrivai à l'angle du couloir, je me heurtai brutalement à quelque chose et me retrouvai entraîner dans une chute qui fut étrangement bien amortie. Et quelle ne fut pas la joie et la surprise qui m'éprit lorsque je reconnut le joli petit oiseau qui se trouva allongée, moi à califourchon dessus.

    "Mais qui voilà..." lui susurrai-je dans un souffle coquin, laissant un sourire carnassier épouser subtilement mes lèvres qui ne désirèrent qu'une chose: croquer cette frêle petite créature.


    [C'est toi "le joli petit oiseau" qui se retrouve en dessous d'Eli ^^]

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S. Talisma Slowstone-Cobb

S. Talisma Slowstone-Cobb

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◊ citation : Je ne suis rien d'autre que ce que le monde a décidé de projeter sur ta rétine. Une somptueuse apparence que peut-être ton esprit, trop fou, trop seul, engendra il y a longtemps. N'ai qu'une seule certitude ; je n'existe pas. Je suis juste un point d'interrogation pour la simple question ; qui tenait l'allumette?

- welcome in shutter island
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Raison de sa présence sur l'île: A l'origine d'un incendie ; délires de grandeurs ; paranoïa ;

Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] _
MessageSujet: Re: Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ]   Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 16:33


    Ne t'arrête jamais, peu importe combien de temps tu tourneras en rond, la sortie n'est pas si loin. Tu l'avais trouvé, enfin, Talisma! Le code absolu, ce langage magique, divin, digne des plus grands cerveaux de ton époque... Je me le répétais sans cesse, alors qu'un surveillant aux traits dur et sérieux s'occupait de m'observer. Les pyromanes méritent une attention spéciale, pour les empêcher de rejouer avec cet élément destructeur, le feu. Ce regard pesant sur mes épaules était à l'origine d'une frustration, un monstre de ressentiment, de rancœur, que les petites remarques, l'incompréhension du personnel, de mon propre père alimentaient. D'une main distraite, je noircissais des pages entières de chiffres... récemment, j'avais expliqué à Owen comment décoder des codes simples, aussi je me devais de redoubler de prudence. Mes textes étaient si obscurs à leurs yeux... chaque commentaire sur mes actes, ma façon même de vivre me marginalisait. Alors c'est ça, agir pour mon bien selon la justice américaine? Me voler mon adolescence? M'exposer aux milles et unes démences de mes contemporains? A cette idée, ma frustration se métamorphosa en rage pure et dure. Je me forçais à souffrir en faisant face, oui, mes peines étaient ma vengeance contre moi-même, moi et ma mémoire volage, mes souvenirs qui valsaient au gré de leurs envies. J'ai besoin de me rappeler. Maintenant! Ce n'étais pas en griffonant que j'y arriverais... je n'avais la tête à rien.
    J'abandonnais mon ouvrage au milieu de la bibliothèque, sachant pertinemment que l'homme y jetterait un coup d'œil. Il ne fallait certes ne pas sous-estimé un adversaire potentiel, néanmoins un maton de Shutter Island, j'en étais persuadé dans mon for intérieur, n'avais pas l'ouverture d'esprit nécessaire pour découvrir mes aléatoires. J'étais un esprit en méandres, pleins et déliés, creux et reliefs, logique et paradoxal. C'était ma protection contre les intentions vicieuses des névrosés de ce lieu qui n'avait pas lieu d'être : un asile... Le terme sonnait d'ailleurs faux. Un asile, ou une prison?
    D'un pas rapide, je me laissais vagabonder dans les couloirs, en direction du cabinet de mon psychologue. Owen savait peut-être finalement ce dont j'avais besoin... Quoi que. Mes pieds touchaient à peine le sol, avançant aux rythme effréné de mes pensées... Et je ne réalise pas, que je tourne trop vite, trop insouciante, pour percuter un corps. La chute n'est pas douce, au contraire, nous allions tout les deux plus vite que de raison ; mon dos heurta dans un choc sourd le parquet du couloir. Le corps de l'autre m'empêchait de me dégager. J'allais tenter un mouvement quand mes iris se fixèrent dans les prunelles de... Eliezer. Que répète-t-on aux enfants dans les conte de fées, génies, lutins? Méfiez vous de ce que vous souhaitez. Je désirais recouvrer la mémoire, j'étais exaucée. La dernière agression de ce dangereux psychopathe du bâtiment C avait aidé à remonter à la surface un instant de l'incendie noyé dans la foule des choses que j'ai à me remémorer. De mon complice, j'avais vu la main, une main frêle aux doigts de tisseuse, aux ongles acérés. Grâce à la tentative de ce meurtrier - car même sans savoir de quoi on l'accusait, il me semblait évident qu'une telle rage n'engendrait pas des crimes à demi-terminés.
    ELIEZER;Mais qui voilà...
    MOI ( paniquée ); A... arrête. Laisse moi partir. LAISSE MOI PARTIR!

    Et le cri était parti, contre toute vraisemblance, une vraie provocation. J'étais l'objet d'une dissection programmée. Il s'attaquerait d'abord aux grosses artères, sadique comme il était. Mon souffle était lourd, paniqué. Pourtant j'avais cessé de tenter de sortir de son emprise. L'envie de se rappeler. De ne pas être juste un esprit-passoire de plus.
    MOI ( tremblante ); S'ils nous trouvent maintenant t'es mort Eliezer... totalement mort...

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Eliezer Lucky A. Cole

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MessageSujet: Re: Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ]   Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 21:17




    J'en fus à ma enième escapade, peut-être arriverai-je enfin à m'échapper de ce trou paumé dans lequel, chaque jour; je dus me creuser les méninges pour trouver un nouveau loisir qui m'extirperait de ma torpeur. Il aurait été trop beau que je ne rencontre personne sur ma route, ma collision me remit les neurones en place et lorsque je assimilai l'identité de la personne que j'eus rencontrée dans un choc effrené, un large sourire défectueux étira mes fines lèvres teintées d'un rose pâle qui se révéla presque candide si ma charmante et si désirable réputation ne me précédait pas. Je pus lire la frayeur s'incruster dans la prunelle de ses yeux et me réjouis déjà d'imaginer la suite des évènements...si tentante. Mais je n'eus le temps d'ajouter quoique ce soit que la belle sauvegonne me proféra des menaces qui auraient presque pu me faire trembler si je ne fus pas aussi atteint d'esprit que je ne l'étais déjà. Je m'approchai doucement de son visage de poupée, une expression douteuse peinte sur les traits de mon joli minois angélique? Lorsque je fus à quelques minimètres d'elle, prêt à croquer son joli petit bout de nez, j'entendis des pas dans le couloir opposé et, sans prendre le temps de réfléchir à une quelconque situation, j'empoignai sans ménage Tali par le bras, prenant soin de la faire taire à l'aide de mon autre main, et me précipitai sans bruits derrière une porte se trouvant sur mon passage. Un placard, nous étions dans un placard. Il faisait sombre et étroit, j'aimais particulièrement cette ambiance de renfermé, comme si j'étais une pauvre petite souris prise au piège. Je trouvai rapidement la lumière qui se résuma à une faible lueur tamisée, de quoi mettre une petite note d'ambiance...Fu Fu...

    "Miaouw..."

    Oui, ce son plus que suspect vint de sortir de ma gorge. Je plaquai sans retenue la donzelle contre le mur, emprisonnant ses deux poignets dans ma main gauche, au-dessus de sa tête. Ah, qu'il était bon de dominer! Des frissons délicieux parcoururent chacun de mes membres et, dans un soupir de contentement, je réduisis dangereusement la distance qui nous séparait, laissant mon souffle percuter la peau de son cou que je vins lécher avec une gourmandise non contenue.

    "Je n'ai pas l'intention de mourir maintenant, ma petite chérie..." murmurai-je d'une voix faible et rauque.

    Je caressai son bras avec douceur avant de planter mes ongles, car oui j'en avais, dans sa chaire, laissant un mince filet de sang s'écouler le long de son avant-bras, poursuivant sa lente course jusqu'au bout de ses doigts, pour s'abattre finalement au sol dans un 'plouc' minime. Je m'approchai sans crier gare, collant son corps à celui de la jolie muse, et vint humecter les quelques mèches rebelles qui s'échappèrent de la chevelure de sa proie.

    "Tu sens bon..."

    Pris d'une envie soudaine, je lui assignai un violent coup de genou au niveau de l'estomac.

    "Mhhh quelle délectation..."


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S. Talisma Slowstone-Cobb

S. Talisma Slowstone-Cobb

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MessageSujet: Re: Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ]   Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] Icon_minitimeVen 6 Aoû - 2:01

    Cet établissement n'était pas là ou j'avais ma place. J'avais une vengeance à assouvir contre un être précis, et ensuite tout irait de nouveau normalement. Alors que des personnes tel Eliezer étaient gouvernées par une soif de violence impossible à assouvir. Après sa première attaque, car bien évidemment il n'en était plus à son coup d'essai, les infirmières n'avaient pas souhaité m'entretenir au sujet de ce patient du bâtiment C. Le personnel ne me prenait qu'à demi au sérieux, surement à cause de mon jeune âge. Ils se croyaient capables de faire face au pire. Hélas, c'était un pur mensonge puisque j'étais là, terrassée, la nuque collée au sol poussiéreux. Je voyais Eliezer comme peu de gens aurait l'occasion de l'observer, du moins, je l'espérais profondément, dans un accès de colère. Quelle raison avait-il de s'en prendre à moi? En tant que femme, je n'étais que passablement jolie. Mon visage, un ovale régulier, n'était rien de plus ou de mon qu'un visage. Quant à mes yeux, c'étaient deux globes inintéressants, surmonté d'une broussaille noir. La ou passait mes angoisses, se traduisant en coup d'œils furtifs. Je n'étais pas complexée ; j'acceptais juste le fait que mon physique n'était pas digne d'intérêt. Surtout depuis que mon sourire s'était fané... j'affichais une expression stoïque vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Alors pourquoi moi?
    Mon cri rameuta quelqu'un, les pas étaient rapides, déterminés, interrompirent le psychopathe dans son ouvrage. Deux minutes de retard et mon nez... oh, je n'osais pas réfléchir. J'étais son jouet, sa chose depuis que mon chemin avait coupé le sien. Il était mon ainé de presque dix ans. La pression de ses doigts sur mon poignet était pire que douloureuse ; j'avais l'impression que mes os allaient craquer. Et sa peau contre mes lèvres... La panique me gagna. J'avais du mal à respirer... qu'il le me lâche enfin! Pourtant je ne protestais pas, j'entrais presque de mon plein gré dans ce placard. Ce placard, mince, je le connaissais. Mes pieds heurtèrent une surface dure. Mon coffre! P*****! L'objet le plus précieux au monde et l'homme qui me terrorise, moi au milieu. Mon poul s'accéléra... Boum, boum, boum! Il me neutralisa en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Mes membres, tiraillés dans des sens opposés, menaçaient de se rompre. Moi aussi, j'étais frissonnante, de peur, d'angoisse... Des larmes fines comme de la foudreil me brouillèrent tandis qu'Eliezer continuait son œuvre. J'étais au bout de mes forces, de ce qu'une adolescente de dix-sept ans à peine pouvait supporter. Un réflexe acquis dans mon enfance se déclencha automatiquement ; je codais. Des phrases de supplication... Ne me fais pas de mal. Je les chuchotais pour me donner un regain de courage. 07889243225...
      ELI;Je n'ai pas l'intention de mourir maintenant, ma petite chérie...
      TALISMA ( pensant à voix haute ) ; 956001244...

    Ma petite chérie? J'aurais du me manifester. Ses ongles, lames sale du prisonnier qu'il était, pénétrèrent jusqu'à atteindre une veine... Les gouttes d'eau translucides cessèrent de dévaler mes joues dans l'instant. Nous étions passé au niveau suivant. L'action. Que j'aurais adoré qu'Owen se montre pour stopper ce cauchermar. Qu'on me réveille! Nous étions au corps à corps, et comme n'importe quelle demoiselle sortant de la puberté, encore vierge, je pris le temps d'admirer Eliezer. Eliezer aux cheveux lisses, blonds... Si il n'avait pas ce regard, cette personnalité, cette rage. Cette manie de jouer de mes nerfs avec une facilité déconcertante. Le flashback n'arrive pas. Mes oreilles recevait les mots de mon agresseur en retard.
      ELI; Tu sens bon...
      TALISMA ( triste ) ; La violette.

    La réponse était partie sans que je ne le veuille. Mon odeur était celle d'un bouquet de fleur, condamné à mourir, posé dans mon dortoir. Les tiges étaient réunies dans une espèce de vase en carton. Le verre était un élément banni de Shutter Island ; beaucoup trop dangereux. Un coup dans le ventre fit barrage au flot de mes pensées... devant mes yeux, ce fut comme une lumière qui étincellait. Un souvenir.
    La scène de l'incendie s'était affichée tel un écran. Je voyais tout à travers mes propres yeux... une course... moi? Moi, en train de slalomer au milieu des flammes, m'arrêter face à un corps avant de reprendre. Donovan... il est mort?
    C'est déjà fini, et les vannes étaient de nouveau ouvertes. Donovan, mort, mort, mort. Je me le répétais en boucle. Cela n'avait plus d'importance d'être ici si j'ai tué Donovan. Quoi que si. Le code. Le code dominait mes pulsions d'humaine futile. Je riais, sublime maintenant que j'étais rassurée. Le code.
      TALISMA ( mutine) ; T'attend quoi pour en finir?

    Le plaisir sadique de me voir ta poupée vivante, peut-être?
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MessageSujet: Re: Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ]   Un joli petit oiseau piégé [ PV Tali ] Icon_minitime

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