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 'Till I collapse // Owen

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Deven J. Holloway

Deven J. Holloway

'Till I collapse // Owen Hihi
◊ avatar : Jensen Ackles
◊ messages : 306
◊ citation : » "Le mal, c'est quelque chose de toujours possible. Et le bien, c'est quelque chose d'éternellement difficile." [Anne Rice]

- welcome in shutter island
Groupe: Bâtiment C
Âge du personnage: 32 ans
Raison de sa présence sur l'île: Vous ne le saurez pas.

'Till I collapse // Owen _
MessageSujet: 'Till I collapse // Owen   'Till I collapse // Owen Icon_minitimeLun 26 Juil - 17:07


'Till I collapse // Owen 66800866 & 'Till I collapse // Owen Qqeo2t
(c) Hurt_my_soul & Dodixe.

    « I’m gonna make you mad. »


    Le deuxième étage, tu n’y avais jamais vraiment été avant. Tu prends ça comme un honneur. Tu as fais une bêtise mais tu t’en fiches. Tu attends la confrontation. Avec impatience. Ne t’en fais pas tu l’auras.

    Escorté par mes pingouins préférés, j’avançais lentement dans les couloirs illuminés du bâtiment. Ceux-ci étaient bien différent du Bloc C, beaucoup moins lugubres. Et surtout, plus accueillants. Je les enviais presque. Presque. A entendre mes escorteurs on aurait dit que j’avais commis un meurtre. Oui je suis un vilain garçon, vous l’avez déjà sous entendus je ne sais combien de fois. Plus on avançait, plus je me demandais quelle serait « ma sentence » cette fois ci. Le bureau de la direction ? Je n’y avais jamais mis les pieds avant aujourd’hui. Mais j’étais tout de même curieux de voir, et de savoir. La curiosité est un vilain défaut, mais qui n’en a pas ?
    Ralentir le pas, me valait le droit à un joli coup dans le dos. Chaque fois, je me retournais et grognais en les observant d’un regard noir. Une menace. Toujours ces putains de médocs ou piqûres d’on ne sait quoi. Voilà ce qu’étaient leurs menaces ici. Sans arrêt. Je mettais les mains dans les poches et continuais d’avancer machinalement. J’avais presque failli louper la porte. Si je n’avais pas escorté, j’aurai sans doute continué à marcher, visitant les moindres recoins et couloirs. J’en aurai sûrement profité pour me barrer. Encore aurait-il fallu qu’il y’ait un bateau pour ça…

    La porte s’ouvrit sur un bureau. Tout ce qu’il y’a de plus normal en fait. Peut être même trop normal. Du moins c’est l’impression que ça me donnait. Je ne verrais pas le grand Patron aujourd’hui. Aujourd’hui, visiblement c’était Owen. Malheureusement pour lui, je n’étais pas d’humeur pacifique, j’étais fatigué et énervé. Mes jolis pingouins armés qui m’accompagnaient. Quatre pour être précis, m’obligèrent à m’asseoir. Chose que je fis sans broncher mais néanmoins de travers. Le dossier me servant de « repose-jambes ». J’étais donc assis de profil sur cette fichue chaise. Je croisais les bras et attendais, ne pipant mot. Rien ne serait arrivé si ce crétin de maton ne m’avait pas provoqué.

    Tu ne voulais pas l’admettre, mais tu avais pété un nouveau câble. Ce genre de débordement qui t’arrivais depuis deux ans. Seulement, fier comme tu es, tu tournes le dos à ces signes de violence.

    C’était un jour comme les autres. Suis-je obligé de répéter encore une fois que ces putains de journées se ressemblent toutes ? Fidèle à moi-même, j’avais encore hurlé à pleins poumons la nuit dernière, et ça en avait exaspéré plus d’un. Je ne m’en rendais « pas compte », techniquement ce n’était donc pas ma faute. Cependant, alors que – pour une fois – j’étais sagement assis sur « mon lit », un des gardiens avait ouvert les portes de ce qu’on pourrait appeler « la cage ». Il accompagnait une infirmière que je n’avais vue. C’était visiblement l’heure des médocs quotidiens. J’étais néanmoins surpris de voir un seul maton, avec une seule infirmière. Trop facile. Les autres devaient avoir du fil à retordre quelque part, sans doute…
    Dans tous les cas, le type s’était approché. Trop près. Je ne voulais pas de leurs merdes et tiquais toujours lorsque venait l’heure de les prendre. Il est vrai que je ne me montrais pas super coopératif, si bien que ça se terminait souvent par la force la plupart du temps. Le maton armé semblait visiblement de mauvaise humeur et a commis une erreur. Celle de me traiter de malade. Je ne me considère pas comme tel. De plus, il s’acharnait à me descendre plus bas que terre. Je n’avais pu en supporter davantage. L’infirmière apeurée s’était reculée, je pouvais la comprendre. Dans un excès de colère, on effraie toujours tout le monde.

    Je me rappelle m'être mis à le tabasser aussi fort que je pouvais. Entre les coups dans le nez, les côtes, et tous les endroits possibles, le pauvre avait du mal à riposter. J’étais entré dans une colère monstre et rien ne semblait pouvoir m’arrêter. Hormis peut être l’infirmière qui en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, s’était enfuie appeler de l’aide. C’est les mains en sang qu’ils mont trouvés. Et encore… Je continuais à m’acharner sur le maton allongé au sol, inconscient depuis longtemps. Il avait de la chance que je n’ai pas d’arme à proprement parlé sur moi. Oh j’aurai pu prendre la sienne, mais sous la colère on ne réfléchit pas vraiment… Et puis j’avais préféré les mains. Le pauvre mec s’en sortirait sûrement avec quelques fractures, et peut être même, une petite commotion cérébrale, si tout va bien. En moins de deux, j’avais trois ou quatre pingouins sur le dos qui faisaient leur maximum pour m’éloigner du type. Je me débattais, je ne voulais pas m’arrêter. Néanmoins, il a bien fallu… D’une manière ou d’une autre. Suite à ça, la réaction fut immédiate. Direction… et bien, vous savez, la direction. Le type en question, lui, croupissait sûrement à l’infirmerie à l’heure qu’il était. Quant à moi, les tâches de sang étaient toujours présentes sur mon T-shirt blanc. Quelle idée de prendre blanc aussi !

    Maintenant tu attends. Tu attends que ce Cobb ne daigne pointer le bout de son nez. Assis sur ta chaise, tu ne bronches pas, à moitié sonné. Tu sens toujours la colère à l’intérieur qui brûle et te consume petit à petit. Cependant, celle-ci est bloquée à l’intérieur. Ils ont tout fait pour qu’elle y reste et pour t’arrêter de cogner.


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Owen Harrison Cobb
    ENCLUME MASTER -
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'Till I collapse // Owen Qmz8tl
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« Well dreams, they feel real while we’re in them, right? It’s only when we wake up that we realize how things are actually strange. Let me ask you a question, you, you never really remember the beginning of a dream do you? You always wind up right in the middle of what’s going on. » dom cobb, inception


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'Till I collapse // Owen _
MessageSujet: Re: 'Till I collapse // Owen   'Till I collapse // Owen Icon_minitimeMer 28 Juil - 23:24

    Owen était là, assis à l'infirmerie à côté d'un lit sur lequel reposait, à moitié conscient, l'un des gardiens du bâtiment C. Le co-directeur soupira. Encore un qui se retrouvait ici. En sept ans, il en avait vu défilé et, à chaque fois, il avait droit à une entrevue avec le semeur de troubles. Nicolas. Voilà comment il s'appelait, ce gardien. Owen et lui s'appréciaient, sans pour autant se considérer comme des amis à proprement parlé. Mais l'agression de cet homme par Deven Holloway avait tout de même affecté le psychologue. Il trouvait cela désolant. Si l'infirmière n'avait pas été là, si elle n'avait pas crié et courru pour chercher de l'aide, Nicolas serait mort. D'après les médecins de Shutter Island, il avait plusieurs côtés cassés et des commotions cérébrales. Si ce n'était que ça.. Il était défiguré. A vie? Ils n'en savaient rien. Mais le moins que l'on puisse dire, c'était que le patient n'y était pas allé de main morte. D'ailleurs, on l'avait retrouvé avec les mains en sang. Il n'était pas encore allé à l'infirmerie, Owen préférant 's'entretenir' avec avant sur les raisons qui l'avaient poussé à faire ça et sur les éventuelles solutions qu'ils pouvaient imaginer. Il n'avait guère beaucoup d'espoir sur ce dernier point mais, en tant que dirigeant de l'île, il se devait d'essayer. C'était incompréhensible pour lui de voir à quel point certaines personnes ont des envies de violences, des pulsions meurtrières. Et pourtant, il devait bien admettre que c'était le cas. Il vivait parmi eux depuis sept ans. A vingt-neuf ans il s'était lancé dans cette histoire, légèrement rêveur et utopiste, pensant qui arriverait à les soigner et à sauver, en quelque sorte, le monde. Certains d'entre eux sont arrivés ici avant lui. C'est bel et bien la preuve qu'il n'a pas réussi à tenir son pari.

    « Monsieur Cobb?! » Owen sorti de ses pensées et regarda la femme qui venait de l'interpeler. Il secoua frénétiquement la tête et répondit : « Oui? » Elle le regardait d'un air gêné, ce qui poussa Cobb à se poser des questions. « Il est interdit de fumer dans l'infirmerie, enfaite.. Je suis désolée, mais c'est le protocole. Votre père avez établi cette règle et.. » Il la coupa d'un geste de la main. A vrai dire, il ne s'était même pas rendu compte qu'il avait allumé une sèche. Il releva la tête, planta son regard bleu lagon dans celui de la jeune employée et lui dit : « Je suis sincèrement désolé. Si je vous dis que je ne me suis même pas rendu compte que je fumais, vous allez me croire? » Il avait ajouté cette petite question avec, en bonus, un sourire en coin très discret. Certains auraient put croire qu'il draguait, mais c'était faux. Dans un moment pareil, cela aurait été plus que déplacé et à vrai dire, il avait déjà son coeur pris.. Mais la question n'était pas là. Il agissait ainsi avec tout le monde qui l'entourait. C'était un homme bon, un point c'est tout. Il n'y avait rien à redire là dessus. Quelqu'un de bon mais surtout de juste. L'infirmière rigola nerveusement à la question d'Owen, qui n'en était pas vraiment une d'ailleurs. Puis, elle se râcla la gorge et ajouta à son tour : « Oh et monsieur, Deven Holloway vous attends dans votre bureau depuis un moment déjà. Nous l'avons fait patienté jusque maintenant, mais à vrai dire nous craignons un peu tous sa réaction si jamais vous n'allez pas le rejoindre d'ici peu.. » Et merde! Voilà que ça lui était totalement sorti de la tête. Il se gratta légèrement le haut du crâne et se leva d'un geste rapide. « Très bien. Dîtes lui que j'arrive dans quelques instants et qu'il a plutôt intérêt de coopéré vu ce qu'il à fait. » « D'accord monsieur, tout de suite monsieur »

    Comme prévu, quelques instants plus tard Owen était dans son bureau, débout en face de cet homme, ce Deven Holloway. Ce n'était guère la première fois qu'il se trouvait face à lui, et il savait que ce n'était pas non plus la dernière. D'ailleurs, c'est ce qui l'inquiétait. Avoir de nouveau à faire avec lui. Il savait aussi que la prochaine fois, ça risquerait d'être pire. Il fallait qu'il fasse son boulot, qu'il sévisse. Fumant sa cigarette, comme dans chaque situation difficile qui s'offrait à lui, il marchait de long en large dans la pièce, fixant sans relâche son patient. Puis, au bout de quelques minutes restées comme ça, sans rien dire, Owen prit enfin la parole après avoir poussé un soupir. « Je présume que tu sais pourquoi tu es là, n'est-ce pas? Tu as limite tué cet homme. Certes, tu dois en avoir rien à foutre, et je m'en tape de ce que tu pense de ça. Si t'es ici c'est pas pour merder! Putain.. » Il donna un coup de poing sur son bureau. Voilà longtemps qu'il n'avait pas était aussi en colère, aussi en rage contre quelqu'un. Il devait faire beaucoup, beaucoup d'efforts pour se retenir de casser la figure à ce type. Les deux mains appuyées sur le bureau de chêne, la tête baissée, il reprit : « Tu dois aussi t'en foutre de ça, mais cet homme, celui que tu as tabassé, il s'appelle Nicolas. Il a une femme et deux petites filles. Présent sur l'île depuis peu, il a bravé les mises en gardes de son épouse par rapport au fous qui trainent ici, à Shutter Island. Si tu avais achevé cet homme, ce que tu étais sur le point de faire, tu n'aurais pas brisé qu'une vie. » Il redressa la tête et planta son regard dans celui de Deven. « Tu rejoue ne serait-ce qu'une fois au con, c'est moi qui t'achève. T'as bien compris?! »
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Deven J. Holloway

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MessageSujet: Re: 'Till I collapse // Owen   'Till I collapse // Owen Icon_minitimeSam 31 Juil - 13:12



    « I’m not scared so… »


    Tu es toujours assis sur ta chaise, et il n’est toujours pas présent. Tu t’impatiente, tu aimerais que ça se finisse au plus vite. Tu tiens difficilement en place. Tu observes du coin de l’œil les matons qui t’entourent, ils ne daignent pas répondre à tes pics. Etrange, quand on sait qu’en général ils ne manquent jamais une occasion de le faire d’habitude…

    Cela devait faire maintenant plus de dix minutes que j’attendais impatiemment mon co-directeur préféré mais il n’y avait toujours aucun signe de lui. Un silence de mort pesait lourdement à l’intérieur du bureau. Toujours assis de profil, j’observais le meuble situé à quelques mètres en face de moi. Il était bien évidemment en bois, mais lequel, ça je ne faisais pas la différence et j’en avais rien à faire. Il était juste, joli. Mon regard alla finalement se poser sur mes mains que j’essuyais sur mon t-shirt blanc. En frappant j’avais certainement dû me fouler le poignet puisqu’une douleur s’échappait vaguement de celui-ci. Je n’y prêtais pas franchement attention, trop occupé à attendre. C’est alors que retentît un bruit de pas en provenance du couloir, je tendais l’oreille mais à en juger par la démarche, ça ne ressemblait en rien à celle de Cobb. Et j’eus raison, ce ne fut pas le patron mais une infirmière qui entra dans la pièce avec toutefois, une certaine distance de sécurité. La vue du sang ne devait sûrement pas la rassurer. « Monsieur Cobb arrive d’ici quelques minutes… ». Elle marquait une pause et baissait les yeux. « Et il vous suggère, Monsieur Holloway, de vous montrer coopératif. Je ne fais que transmettre le message. ». Sur ces mots, elle tournait les talons et retournait à ses occupations.

    Me montrer coopératif ? La bonne blague, je ne pus m’empêcher d’échapper un rire. Rien de tout cela ne serait arrivé si ce fichu gardien ne m’avait pas cherché. Il avait eu la réponse qu’il méritait et je ne me reprochais en rien le fait de l’avoir tabassé. Je faisais en sorte de contenir la colère qui m’animait depuis qu’ils m’avaient empêchés de cogner mais ne pouvais contrôler le fait que mes sourcils se fronçaient chaque fois que j’y pensais. Un nouveau bruit de pas. Cette fois-ci, c’était la bonne démarche, bien qu’elle semblait être un tantinet rapide et direct. Serait-il en colère ? Ça tombe bien, moi je l’étais. Mon Cobb passa la porte de son bureau d’un pas décidé. La porte se claqua et je l’observais d’un air blasé. C’était bien la troisième fois que je le voyais et à chaque fois pour me faire réprimander. Je ne l’avais encore jamais vu énervé, peut être était-ce ce que je cherchais après tout ? Il alluma une cigarette qu’il s’empressait de fumer, faisant les cents pas devant moi, tel un lion en cage. Ce bureau n’avait rien d’une cage comparé à la mienne. Je ne comprenais pas son attitude. Celui-ci ne me quittait pas des yeux et je faisais de même, tournant la tête pour ne pas décrocher mon regard du sien, chaque fois qu’il marchait d’un côté à l’autre de mon siège. Ce petit cinéma dura une bonne paire de minute avant qu’il ne daigne enfin ouvrir la bouche. Je continuais de l’observer, sans sourire, je me contentais juste de soutenir son regard depuis que je m’étais redressé sur mon siège. « Je présume que tu sais pourquoi tu es là, n'est-ce pas ? Tu as limite tué cet homme. Certes, tu dois n’en avoir rien à foutre, et je m'en tape de ce que tu pense de ça. Si t'es ici ce n’est pas pour merder! Putain... ». Je regardais Cobb taper du poing sur son si joli bureau sans broncher ni même baisser les yeux. J’étais d’une humeur massacrante. Oh bien sûr que je savais pourquoi j’étais là. Je ne me fichais pas forcément du fait que j’avais failli lui enlever la vie mais il avait mérité une pareille punition. Je ne pipais mot, étant persuadé qu’il n’avait pas fini son si agréable discours patriotique. Il baissait la tête. « Tu dois aussi t'en foutre de ça, mais cet homme, celui que tu as tabassé, il s'appelle Nicolas. Il a une femme et deux petites filles. Présent sur l'île depuis peu, il a bravé les mises en gardes de son épouse par rapport aux fous qui trainent ici, à Shutter Island. Si tu avais achevé cet homme, ce que tu étais sur le point de faire, tu n'aurais pas brisé qu'une vie. ». Il est vrai que je n’avais pas pensé aux conséquences, mais j’étais tellement énervé que je ne préférais pas y penser. Je finissais par baisser les yeux un court instant, fronçant les sourcils. Moi aussi j’avais bravé les mises en garde de ma femme avant de partir dans ce putain de désert et voilà où ça m’avait mené, donc ce type aurait sûrement mieux fait de l’écouter, sa petite épouse. « Contrairement à ce que tu peux penser, non je ne m’en fiche pas. Je dis juste qu’il a mérité ce que je lui ai fais. ». Mon ton était calme, certainement beaucoup trop calme. Je ne voulais pas m’énerver tout de suite. Pas maintenant. Lorsqu’il planta ses prunelles azures dans les miennes, je ne baissais pas les yeux, une once de défi dans mon regard et un léger sourire en coin. « Tu rejoue ne serait-ce qu'une fois au con, c'est moi qui t'achève. T'as bien compris?! ». Je riais intérieurement, combien de fois m’avait-on fait la menace ? Dans le Bloc C, ce n’était que ça, menaces de mort en menaces de mort, alors il n’espérait tout de même pas que je le crois capable de me tuer ? Je faisais un signe de tête partant sur la négative et soupirais. « Qu’ais-je donc fais de si mal pour avoir l’honneur de te voir en colère Cobb ? Je croyais que t’adorais ma compagnie ! Je n’ai fais que me défendre face à ce… Nicolas. Rien de plus. Et s’il fallait que je recommence, je referai la même chose. » Je marquais une légère pause. « J’estime tout de même avoir encore le droit à ma dignité non ?! » Je venais de me lever de ma chaise pour lui faire face et posais mes mains sur le bureau. Les matons tiquèrent mais n’osèrent pas bouger tout de suite. « Alors maintenant dis moi… Qu’est ce que tu comptes faire ? »

    Du défi dans le son de ta voix. Tu le mets au défi de faire quelque chose. Tu le testes sans arrêt, après tout c’est aussi un psy. Tu n’aimes pas les psys, sauf peut être, cette Gabriel, la seule qui ne se soit jamais montrée un tantinet sincère avec toi. Tu ne quittes pas ce Cobb des yeux et le défi du regard, un léger sourire au coin des lèvres.


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MessageSujet: Re: 'Till I collapse // Owen   'Till I collapse // Owen Icon_minitimeLun 6 Sep - 22:25

TOPIC ABANDONNE
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MessageSujet: Re: 'Till I collapse // Owen   'Till I collapse // Owen Icon_minitime

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