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I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel Xqe6a9 I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel Img-224909knfqf I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel Ffd2bq
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 I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel

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AuteurMessage
Nael R. Downson

Nael R. Downson

i know that i'm crazy.
◊ avatar : Ed Westwick
◊ messages : 92
◊ citation :
Des fois j’me dis que j’suis pas né dans le bon sens, genre j’suis sorti d’ma mère à l’envers et les mots qu’j’entends j’les entends à l’envers, les gens que j’devrais aimer j’les hais et les gens qu’je hais... j'les hais.


- welcome in shutter island
Groupe: Bâtiment C
Âge du personnage: Trente ans
Raison de sa présence sur l'île: Meutrier, violeur et trafiquant...ca vous suffit comme raisons ?

I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel _
MessageSujet: I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel   I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel Icon_minitimeVen 20 Aoû - 2:06

I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel 927449sophia___ed
merci à coqueline (ou Gabriel)
de m'avoir fait cette bann trop belle ♥

La peur n'est pas le pire. L'atroce, c'est la honte de se regarder succomber à la peur.
Pierre Gélinas

Le temps défile dans ma tête comme les chiffres numériques d'une montre. Bientôt, j'entendais le bruit d'aiguilles imaginaires, un "tic tac" machinal. Je me voyais à la place du Capitaine Crochet, focalisé par l'horloge que le crocodile tenait dans son immense gueule. Une image, je vous l'avoue, complètement enfantine dont j'ai honte. Et j'en devenais presque fou. Le bruit qui vivait dans ma tête me semblait insupportable, si bien que j'en avais du mal à dormir ou a réfléchir. Réfléchir. Quelque chose que je n'avais pas fait depuis bien longtemps. Mais comment réfléchir ici, au milieu des cris et des plaintes de fous à lier ? C'est dur. Et j'étais bien trop occupé à me réjouir de la souffrance des autres pour ça. Ils me considéraient comme malade, dérangé. Moi je pense seulement que je suis un génie incompris, et qu'ils ne savent rien aux sensations que permettent d'avoir une torture certaine. Parce que oui, j'aimais ça. Mais eux ne pouvaient pas me comprendre, jamais ils n'avaient ressenti ça. Une chaleur qui nous envahit, des papillons qui naissent dans le ventre... Et de l'adrénaline comme jamais je n'ai eu. Ici, on était bien loin de ça. Et je m'ennuyais, vraiment. Et je m'ennuyais tellement que je m'avais rien trouvé de mieux à faire que d'insulter quelques uns de mes "camarades".

Et puis je me suis retrouvé ici, à l'infirmerie. Ils étaient quatre après moi, d'après le garde qui m'accompagnait dans le grand couloir. J'avais certainement perdu connaissance un moment, parce que je me rappelais pas de tout. Mais j'enviais ces gros tas qui m'avaient tabassé. J'aurai aimé être à leur place, et voir l'ordure mourir sous mes coups. Ouais, ça aurait été le pied. Mais cette fois, c'était moi la victime. Non pas que j'allais m'en plaindre. On me fit vite assoir sur un lit pas très confortable, dans une pièce affreusement laide. Si j'étais humainement bien composé, j'aurai pu plaindre les infirmières qui travaillaient ici. Mais ne l'étant pas, je me disais qu'elles n'avaient qu'à changer de métier si le cadre ne leur plaiser pas. "Tu bouges pas, Downson. Sinon je te fous un grand coup dans la gueule, comme tes copains l'ont fait tout à l'heure.". Ah, qu'il était gentil, ce gros lard. D'un coup de langue, s'essuyait le sang qui coulaient encore de ma lèvre. Ces connards m'avaient bien amochés. J'avais la lèvre inférieur en sang, ainsi que l'arcade. Ah, j'aurai fait bien pire à leur place. Je regardais autour de moi, attendant presque avec patience l'infirmière qui viendrait me soigner. J'espérai qu'elle serait jolie et terrorisée à l'idée de soigner un patient du bloc C, pour m'amuser un peu.

Et quelle fut ma surprise en voyant la magnifique Gabriel entrer dans la pièce. Je savais déjà que j'allais m'amuser. Soudainement, toutes les images de notre premier rendez-vous défilaient devant mes yeux chocolats. Son sourire au début, sa gentillesse et sa douceur, puis son regard terrorisé quand j'étais passé par dessus le bureau pour mieux m'amuser. Sa voix légère qui me suppliait d'arrêter et de me calmer. Une douce mélodie pour mes oreilles et un merveilleux spectacle pour mes yeux. Dommage que les gorilles soient si vite intervenus pour m'empêcher de jouer avec un si joli jouet... Un sourire presque sadique se dessina sur mes lèvres alors que je la voyais entrer dans la pièce avec son sourire qui s'effaça très vite. Son regard paniqué me faisait sourire d'avantage, avant de pouvoir glisser quelques mots. "Alors beauté, on s'ennuyait de moi ? Je ne savais pas que tu étais infirmière...ça te donne un côté plus...". Je regrettais de ne pas pouvoir me lever. J'avais beau essayé, le coup de pied que l'autre idiot m'avait donné au ventre m'en empêcher. Je décidais alors de continuer mon discours. "Tu m'as presque manqué, joli petit jouet préféré...". Je fus rapidement coupé par un des gorilles, qui me remis vite à ma place. "Calme ta joie, Downson ! Emploi un autre ton et d'autres mots, sinon je finis de te saigner.". Oh, que des menaces. Comme si ce gros lard m'empêcherait de faire mumuse avec ma jolie poupée...
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Gabriel I. McMahon

Gabriel I. McMahon

I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel 8983356
◊ avatar : sophia bush
◊ messages : 358
◊ citation : monsters are real, &ghosts are real too. they live inside us, &sometimes, they win.

- welcome in shutter island
Groupe: Le personnel
Âge du personnage: vingt-neuf ans.
Raison de sa présence sur l'île: envoyée ici pour son travail.

I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel _
MessageSujet: Re: I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel   I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel Icon_minitimeSam 21 Aoû - 19:32


« do you wanna fell what i feel ? »


    « Gabriel, tu as un moment ? Y'a un patient qui s'est battu et on est débordées, tu veux pas venir nous aider ? ». Le nez dans ses papiers, la brune n'avait pas tout de suite réagit à la présence de sa collègue. Sa concentration était telle qu'elle n'avait pas entendu l'infirmière frapper à la porte, ni même le grincement de cette dernière lorsqu'elle s'ouvrit. Aux premiers mots, Gabriel releva la tête, un peu confuse. Elle était affreusement tête en l'air, bien qu'attentive à tout. Sur son bureau, on trouvait divers manuel qu'elle aimait relire parfois, et les dossiers de ses clients qu'elle relisait sans cesse, pour toujours chercher une solution. Parce que c'était ce qu'elle voulait, aider les autres. D'un geste doux, la brune referma le dossier qu'elle avait sous les yeux, avant d'offrir un joli sourire à sa collègue. « Bien sûr ! Laisse-moi quelques minutes pour fermer le bureau et je viens m'occuper du blessé ! ». Le soupire soulagé de sa collègue la fit de nouveau sourire. Cela faisait peu de temps qu'elle était arrivée à Shutter, et déjà, elle était presque débordée. Mais elle n'allait pas s'en plaindre: Gabriel détestait perdre son temps. Ne rien faire l'ennuyait, et elle était terriblement soucieuse de ce qu'elle devait faire ou non. En moins de temps qu'il faut le dire, l'écossaise rassembla toutes ses affaires, presque méthodiquement. Tout était nickel. Le bureau était d'une parfaite propreté, les dossiers classés à la perfection... Non mais qu'elle soit maniaque, loin de là. Mais Gabriel avait toujours eu le goût de faire les choses du mieux qu'elle le pouvait. Elle prit grand soin de fermer la fenêtre et la porte, salua les gardes et se hâta de monter à l'étage supérieur.

    Rapidement, mais avec soin, Gabriel procéda aux quelques « procédures » des infirmières, à savoir une hygiène parfaite des mains. Elle se pressa un peu, pensant soudainement à son futur patient: et s'il était vraiment blessé, gravement blessé ? Il fallait qu'elle se dépêche. Sans prendre le temps d'enfiler une blouse, elle parti à la recherche de ses collègues, afin de savoir ce qu'il était arrivé. « Cet idiot à provoquer d'autres patients durant l'heure de sortie. Il s'est retrouvé à terre en moins de temps qu'il faut pour le dire et s'est fait tabasser pendant quelques minutes. Heureusement qu'il y a des gardes partout... ». Heureusement, oui. Bien que Gabriel n'appréciait pas la brutalité de ses derniers, elle devait avouer qu'ils étaient indispensables au bon fonctionnement de l'institut. Elle avait été « épargné » deux fois, grâce à eux, même si elle savait que les patients n'auraient pas été jusqu'à la tuer. La brune interrogea le garde qui avait stoppé la bataille, avant de rentrer dans la salle. Elle ne prêta pas tout de suite attention au jeune homme assit sur le lit. Lorsque que son regard se posa sur lui, son sourire s'était soudainement évanouit. Ses yeux s'étaient arrondis, et son souffle devenaient plus court. C'était Naël. Un patient qu'elle avait rencontré lors d'une consultation, qui avait vite mal tournée. Il avait toujours ce regard et ce sourire malsain collé au visage. Gabriel était presque dégoutée de le voir, et laissa la porte ouverte pour que le garde puisse entrer. Il savait la mésaventure qu'elle avait eu avec lui, et sentait bien que la jeune femme ne voulait pas se retrouver seule avec un malade pareil.

    « Alors beauté, on s'ennuyait de moi ? Je ne savais pas que tu étais infirmière...ça te donne un côté plus... ». Il souriait, encore plus. La brune fronça les sourcils et détourna le regard du patient du bloc C. Non, elle ne s'ennuyait pas de lui. Loin de là. Elle aurait préféré ne lui le revoir, mais c'était trop demandé. « Aucunement. Et ne vous réjouissez pas trop vite, Naël. Les infirmières ont la possibilité d'utiliser des petits pillules qui pourraient vous faire mourir a rythme affreusement lente. ». Comme si elle en pensait un mot. Elle aurait être cruelle et lui administrer des doses mortelles de morphine, ou de le torturer avec la première chose qui lui tomber sur la main. Mais ça aurai été tombé à son niveau, et elle le refusait. « Tu m'as presque manqué, joli petit jouet préféré... ». Gabriel tiqua. Elle n'était pas son jouet. Elle n'était le jouet de personne. Son visage habituellement si doux se durcit légèrement, et son regard rassurant se transforma, soudainement habité par la haine. « Calme ta joie, Downson ! Emploi un autre ton et d'autres mots, sinon je finis de te saigner. ». Elle ne bougea pas. Ses yeux ambrés étaient rivés sur lui, souhaitant plus que tout le foudroyer, et le transpercé de part en part. Elle aurait aimé. « Vous avez de la chance que je sois obligée de faire mon boulot, Naël. Et que je sois dotée d'un coeur, à la différence de vous. ». Gabriel fit abstraction de son regard sur elle, et se dirigea vers l'armoire à pharmacie. Elle posa soigneusement le nécessaire sur une petite table en soupira légèrement. « Ca risque de piquer, alors je vous prirais de rester tranquille. »
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I WANT YOU TO SCREAM! ▪ gabriel

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